Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a regretté le 24 septembre 2016, que l’examen des recours n’ait pas levé « tous les doutes » sur la réélection du président gabonais Ali Bongo Ondimba, tout en appelant l’opposition à « récuser l’action violente ».
« La France constate que l’examen des recours n’a pas permis de lever tous les doutes », a-t-il dit dans une déclaration écrite. Elle « demande à ceux qui continuent de contester les résultats de récuser l’action violente et de poursuivre leurs revendications selon des voies qui ne remettent pas en cause la paix et le bien-être du pays », a-t-il ajouté.
Le gouvernement gabonais a appelé de son côté à la tribune de l’ONU la communauté internationale à l’aider à rétablir l’unité du pays après la réélection contestée du président sortant Ali Bongo.
S’adressant à l’Assemblée générale des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères gabonais Emmanuel Isozet Ngondet a rappelé l’appel lancé par Ali Bongo « à un dialogue inclusif, à la réconciliation et à l’unité ».
« Reconstruire le lien et l’unité du pays est l’exigence du moment, préserver la paix et la stabilité du pays est le défi du moment », a-t-il estimé. Le Gabon « invite donc la communauté internationale à l’accompagner dans cet effort ».
Il a remercié « les pays amis qui ont été présents à nos côtés », citant la France, le Maroc et les Etats-Unis.
Anderson Koné
Burkina Demain