Au terme du conseil des ministres du 5 octobre 2016, le ministre en charge de la communication, Remis Fulgance Dandjinou, est revenu sur la grève de 72 h des travailleurs de l’information et de la communication.
A l’en croire, le conseil n’a pas particulièrement fait cas de la grève du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC).
De ses explications, le président du Faso, Roch Kaboré, a donné des instructions pour que les différents ministres établissent des dialogues avec les partenaires sociaux dans les limites de ce qui peut être soutenu par le gouvernement, il y a quelques semaines de cela.
Cela étant, il a dit: « ce qui s’est passé ces jours et qui est contraire à l’esprit dans lequel nous devons fonctionner. Nous avons eu des personnes qui ont été empêchés d’aller au service, nous avons eu des travailleurs qui sont allés dans les bureaux, récupérer des disques durs pour que les programmations ne puissent pas se faire » .
Et de poursuivre : « Je comprends que les syndicats veuillent aller en grève, je comprends qu’ils aient des revendications mais je dis, préservons les éléments élémentaires de vivre ensemble. Préservons le service minimum ».
Il a terminé par avancer qu’il est disposé à poursuivre les échanges avec le SYNATIC et qu’une fois qu’ils pourront se remettre sur la table, ils verront dans quelle mesure converger les demandes du syndicat avec la réalité financière de l’Etat burkinabè.
Mathias Lompo
Burkina Demain