Comme le projet constitutionnel soumis à référendum le 30 octobre stipule qu’un vice-président doit être nommé lors de la promulgation de la future loi fondamentale, les pronostics vont bon train.
Avant même l’adoption de l’avant-projet de Constitution par le peuple le 30 octobre prochain, des noms circulent au sujet du poste de vice-président, potentiel successeur du président Alassane Ouattara.
Henri Konan Bédié ? Vu son âge, 82 ans, beaucoup en doutent. Guillaume Soro ? Depuis qu’il s’est dit prêt à rempiler à la présidence de l’Assemblée, il s’est retiré de la course. Restent le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, le secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly, et le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
Un « ticket » Nord-Sud semblant être envisagé, « Kablan » a toutes ses chances, car c’est le seul qui ne soit pas originaire de la même région que le Nordiste Alassane Ouattara. Le nouveau Premier ministre pourrait alors être l’un des deux autres, avec un avantage certain pour Gon Coulibaly. En vogue chez les diplomates européens, l’hypothèse de voir Thierry Tanoh, le secrétaire général délégué à la présidence, accéder à ce dernier poste paraît prématurée.
Burkina Demain
Source: Jeune Afrique