L'accord de Kigali vise à réduire le réchauffement climatique

Pour supprimer progressivement l’émission des gaz toxiques HFC contenus dans les réfrigérateurs, les représentants de 197 pays sont parvenus le 15 octobre 2016 à Kigali, à un accord qui devrait permettre d’aller vers l’atteinte des objectifs de l’accord de Paris.

L'accord de Kigali vise à réduire le réchauffement climatique
L’accord de Kigali vise à réduire le réchauffement climatique

Alors que l’organisation des Nations-Unies (ONU) sous la houlette de son secrétaire général sortant, Ban-ki-moon, est en train de mettre les bouchées doubles pour l’accord de Paris sur le climat entre effectivement en vigueur dès novembre 2016 lors de la COP22 au Maroc, une autre bonne nouvelle est venue de Kigali. Il s’agit de l’accord conclu ce 15 octobre 2016 à Kigali par les représentants de 197 pays sur les gaz toxiques HFC en vue de réduire la production et consommation de gaz à effet de serre, responsables notamment du trou dans la couche d’ozone.
Certains ont parlé de grande victoire pour le climat car, l’accord fixe un calendrier de réduction progressive de la consommation et de la production des gaz HFC, avec toutefois des vitesses d’action différentes, selon les pays qui sont rassemblés en trois groupes. Le groupe des pays développés d’un côté et de l’autre les pays en voie de développement séparés en deux parties.

Réduire de 0,5 degré le réchauffement mondial

Les pays riches doivent agir plus vite et diminuer de 10 % leur production et leur consommation de gaz HFC d’ici à 2019. Concernant le second groupe, composé de la majeure partie des pays en voie de développement dont les pays africains, ces pays doivent, eux, commencer à entamer une transition progressive en 2024.
Le dernier groupe, composé de l’Inde et d’autres pays grands consommateurs de systèmes de réfrigération, a obtenu une date plus tardive de mise en œuvre de l’accord de Kigali.
En effet, cet accord devrait permettre d’atteindre l’objectif de réduire de 0,5 degré le réchauffement mondial d’ici la fin du siècle.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

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