Les quatre militaires, tués lors de l’attaque d’Intangom dans le Sahel burkinabè, ont été inhumés, le mardi 18 octobre 2016, au cimetière de Goughin à Ouagadougou, en présence des autorités gouvernementales, militaires, parents et proches.
Il s’agit du sergent Adama Dabourgou, 35 ans et des soldats de 2e classe, Zoël Ouédraogo, Alain Ouédraogo et Hamidou Bationo, tous âgés de 22 ans. Ces soldats du 11e régiment d’infanterie commando basé à Dori, chef-lieu de la région du Sahel, ont été décorés à titre posthume de la médaille militaire. Après qu’une messe œcuménique a été dite pour le repos de leurs âmes.
« Reconnus pour leur discipline et leur amour du travail, ils nous quittent aujourd’hui après une année et dix mois de service effectif », a soutenu le commandant Evariste D. Somé.
Le ministre en charge de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a réconforté les parents des défunts; puis il a appelé à l’union des cœurs face à un ennemi invisible qui sème la désolation. « J’ai la certitude que nous allons survivre. C’est dur et le moral est atteint, mais nous devons conjuguer nos efforts au moment où la nation est éprouvée et nous dire que notre lutte ne sera pas veine », a-t-il martelé.
Anderson Koné
Burkina Demain