La Coalition des forces démocratiques pour un vrai changement (CFDC) a organisé, le 29 octobre 2016 à Ouagadougou, en collaboration avec des Organisations de la société civile (OSC), une conférence nationale sous le thème «Insurrection et aspirations au changement du peuple burkinabè : bilan et perspectives pour une véritable réconciliation nationale».
Selon le président du comité de la CFDC, Zéphirin Diabré, la rencontre se veut introspective et rassembleuse autour des valeurs telles que la paix et la cohésion nationale.
« L’insurrection appartient au peuple et à son histoire », a-t-il déclaré en soutenant que le fait est que les partis et organisations de masse n’avaient pas la même vision du changement. Puis de dire: «Notre rôle en tant qu’opposition est d’être en veille pour nous assurer que ceux qui gouvernent le pays par la volonté des Burkinabè vont dans le bon sens. S’ils vont dans le bon sens, nous allons les applaudir, mais s’ils ne vont pas dans le bon sens, nous allons critiquer aussi ».
Présent à cette tribune, l’ancien Président Michel Kafando, baptisé « Président d’honneur des insurgés », a avancé que la relance du pays passe par trois étapes: » Vérité – Justice – Réconciliation »; qu’il ne peut pas en être autrement.
Sa foi, «L’insurrection du Burkina Faso est désormais et toujours inscrite en lettre d’or dans l’histoire non seulement du Burkina mais aussi dans l’histoire universelle. Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait dans ce pays, fiers de notre jeunesse, fiers de nos femmes et enfants, fiers du peuple burkinabè et nous devons faire en sorte qu’ à l’occasion d’un jour comme celui-là cultiver l’unité nationale, faire en sorte que ce qui a été fait il y a deux ans demeure à jamais».
A ses côtés, il y avait des leaders des OSCs et des responsables de la transition.
Mathias Lompo
Burkina Demain