Depuis leur installation il y a maintenant un peu plus d’un mois, le 29 septembre 2016 pour être exact, les membres de la commission constitutionnelle du Burkina Faso travaillent pour être dans le délai de deux mois qui leur a été imparti pour sortir le projet de la Constitution de la cinquième République.
Les membres devraient en principe se retrouver en plénière ces jours-ci pour la suite des travaux. Depuis leur installation le 29 septembre 2016 les constituants avaient été répartis dans des sous-comités sectoriels pour la rédaction des avant-projets de textes. Et la plénière attendue devrait être l’occasion de restituer en plénière les résultats des travaux des sous-comités rédactionnels.
Le fameux consensus risque d’être difficile à trouver
Selon une source proche du dossier, la commission constitutionnelle devrait en principe, à l’allure où avancent ses travaux, être dans le délai de deux mois. Mais, ce qui risque d’être difficile, voire constituer un blocage, avoue notre source, c’est le «fameux consensus» qui est censé prévaloir lors des travaux de la commission, compte tenu de son nombre pléthorique (92 membres) et de la diversité de sa composition.
La commission constitutionnelle, faut-il le rappeler, est présidée par l’avocat Halidou Ouédraogo, ancien magistrat et ex-président du Collectif. Elle comprend des membres de la majorité présidentielle, de l’opposition, de la société civile, etc.
Burkina Demain