Le Représentant spécial et chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies (ONU) au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh ANNADIF, a été reçu en audience par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le 4 novembre 2016. A l’ordre du jour, la situation sécuritaire dans la sous-région.
A sa sortie d’audience, Mahamat Saleh ANNADIF a dit qu’il est venu pour marquer sa reconnaissance par rapport à la contribution du Burkina dans les troupes de la MINUSMA. Et les Nations unies veulent étudier les voies et moyens pour une mutualisation des efforts, afin que la sécurité entre les frontières, surtout malienne et burkinabè puisse être prise en compte comme un ensemble.
De ses explications, le pays est un partenaire de longue date des Nations unies, en matière de maintien de la paix. D’où sa présence dans plusieurs théâtres d’opérations en Afrique et dans le monde.
« Nous avons étudié toutes ces possibilités, les conditions vraiment d’amélioration de l’efficacité du contingent burkinabè qui est au Mali », a-t-il déclaré en disant que quelles que soient les conditions, la sécurité de l’un dépend de la sécurité de l’autre.
« La planification est permanente puisque le danger est là, l’insécurité au niveau des différentes frontières existe. Donc il est extrêmement important d’abord de s’échanger, voir comment on peut mutualiser nos forces», sa conviction.
Concernant le cas du contingent burkinabè au Mali, il a soutenu que dans les jours à venir, un redéploiement va être opéré pour que ce contingent soit encore plus proche des frontières burkinabè.
Mathias Lompo
Burkina Demain