Après l’étape d’Abidjan, le président centrafricain Faustin-Archange Touadera est arrivé, ce mardi 8 novembre 2016 à Ouagadougou, dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail de 24 h.
« Nous avons besoin de venir pour que nos frères puissent aussi aller nous aider à reconstruire la République Centrafricaine », a déclaré Archange Tuadera qui a expliqué être venu pour formaliser et renforcer les relations entre la Centrafrique et le Burkina.
« Il y a beaucoup d’opérateurs burkinabè qui travaillent là aussi, car la République Centrafricaine sort d’une crise », a avancé Faustin-Archange Tuadera qui a invité les Burkinabè à venir aider les Centrafricains à reconstruire leur pays.
« Nous sortons de crise. Il y a toujours quelques poches d’insécurité », a-t-il relevé, en notant que son gouvernement y travaille avec la mise en place d’un processus de désarmement, de mobilisation, réintégration des ex combattants dont certains groupes armés détiennent encore des armes. Et il espère s’inspirer de l’expérience burkinabè pour mieux restructurer les forces armées centrafricaines.
« J’en suis plus touché parce que depuis son élection, nous n’avons cessé en aucun moment à chaque fois que nous nous sommes retrouvés dans des rencontres internationales, de parler de la nécessité de renforcer les relations entre nos deux pays. Aujourd’hui, je peux dire que c’est chose faite. Nous avons posé les premiers jalons et je suis convaincu que compte tenu de l’engagement réciproque que nous avons, nous allons consolider ces relations aussi bien au plan politique, économique que social. Nous sommes conscients des difficultés que rencontre la République centrafricaine qui malgré ses énormes potentialités, traverse une situation de crise difficile. Mais l’Afrique de façon générale, et le Burkina Faso en particulier lui apporte son soutien pour le travail qui est fait dans le cadre de la réconciliation nationale et du retour à la paix. Parce que sans la paix, il ne peut pas avoir de développement. C’est pourquoi, je voudrais profiter de cette opportunité pour appeler toutes les tendances politiques en Centrafrique à méditer sur la nécessité que tout le monde s’engage vers un processus de paix », a dit le président du Faso, Roch Kaboré.
Mathias Lompo
Burkina Demain
