Comme annoncé, les acteurs du monde économique burkinabè ont voté ce dimanche 13 novembre 2016 pour la désignation de leurs représentants au sein de la chambre de commerce et d’industrie du pays. A Ouagadougou tout se déroulait normalement, à en croire, nos interlocuteurs, lors de notre passage dans quelques bureaux de vote.
A la mi-journée, les élections consulaires se déroulaient apparemment bien dans les quelques bureaux de vote que nous avons pu visiter. Au bureau de vote situé à proximité de la gare ferroviaire, nous avons assisté en autres au vote du candidat SaliaSanou, candidat dans la catégorie BTP. Monsieur Sanou représente à ces élections les acteurs du secteur de l’énergie, des télécoms et des Bâtiments et travaux publics (BTP).
Pour ce qui le concerne, tout s’est bien passé. «Nous constatons que tout se passe bien. Les bureaux de vote ont ouvert à temps, tout le matériel électoral était bien en place. Pour ma part, je viens d’exprimer mon droit de vote. J’espère que tous ceux qui sont encore septiques pourront venir avant la fermeture des bureaux de vote accomplir ce droit qui permettra à la chambre de commerce de disposer d’élus consulaires de taille, des personnes vraiment capables de conduire l’économie du Burkina Faso ».
La participation, l’un des enjeux de ces élections consulaires
Le candidat Sanou se dit confiant mais dit privilégier l’intérêt du secteur privé plus que tout.«Nous restons confiants parce que nous avons estimé nos objectifs, nous avons mobilisé, nous avons derrière nous le soutien de notre corporation, c’est-à-dire les travailleurs des sociétés d’électricité, de télécoms et du BTP. Nous restons confiant que les électeurs porteront leur choix sur notre modeste personne. Mais, quoi qu’il en soit, nous souhaitions que ces élections consulaires consacrent la victoire du secteur privé burkinabè», a-t-il confié.
En rappel, pour ces élections consulaires, plus de 11 000 électeurs étaient attendus dans les bureaux de vote, ouverts de 6h00 à 18h00. Le taux de participation reste l’un des enjeux de ces élections consulaires.
Mathias Lompo
Burkina Demain