La déclaration de Donald Trump à l’annonce de la mort de Fidel Castro, n’est visiblement pas de nature à rassurer tous ceux qui craient une remise en cause du processus de rapprochement entre Washington et La Havane amorcé sous Barack Obama. Alors que des concerts de louanges de dirigeants des quatres de la planète affluent pour saluer la mémoire du leader Maximo, le président américain nouvellement élu semble bien le seul à tenir un langage dur vis-à- de Fidel Castro.
«Un dictateur brutal qui a opprimé son peuple». C’est la réaction qu’a eue le président nouvellement élu des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump, à l’annonce de la mort du père de la Révolution cubaine, Fidel. C’est à se demander si c’est le même Fidèle Castro dont des dirigeants des quatre coins de la planète à commencer par le prédécesseur de Trump Barack Obama, saluent la mémoire.
«Au moment du décès de Fidel Castro, nous tendons une main de l’amitié au peuple cubain (…) L’histoire enregistrera et jugera l’énorme impact de cette figure singulière sur le peuple et le monde », a en effet indiqué Obama, rappelant le travail qu’il a accompli à la Maison blanche pour amorcer la normalisation des liens avec Cuba et “mettre le passé derrière nous”. François Hollande lui voit en Fidel Castro une «figure du XXe siècle».
Notons qu’un deuil de neuf jours a été décrété à Cuba suite à la disparition de Fidèle Castro.
Burkina Demain