Le gouvernement burkinabè, l’Union européenne et l’ambassade de la République d’Italie ont procédé, ce lundi 28 novembre 2016 à Ouagadougou, à la signature de la convention de financement d’un projet d’insertion et de stabilisation socioéconomique des jeunes et des femmes dans la province du Séno (Sahel). D’un montant de 3,4 milliards de francs CFA, le projet sera mis en œuvre par la coopération italienne, trois ans durant, sur financement du fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique.
Selon l’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, Jean Lamy, ce projet va permettre d’améliorer la résilience des ménages vulnérables de la province du Séno, par l’augmentation des productions agropastorales, la sécurisation foncière et la gouvernance locale des ressources naturelles. Et il devra toucher directement 120 000 personnes et à terme, l’ensemble de la population du Séno.
Pour l’ambassadeur de l’Italie auprès du Burkina Faso, Alfonso Di Riso, le projet a été élaboré en tenant compte du Plan national de développement économique et sociale (PNDES).« La signature de convention du projet d’insertion et stabilisation socioéconomique des jeunes et femmes dans la province du Séno représente un événement extrêmement important dans le processus de renforcement de renforcement des relations entre le Burkina Faso, l’Union européenne et l’Italie», a-t-il dit.
Le gouvernement burkinabè par la voix du ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, a remercié l’Union européenne et la République italienne.
De ses explications, la mise en œuvre de ce projet permettra de réduire la vulnérabilité des populations bénéficiaires par l’amélioration de leur condition de vie et par une sécurisation alimentaire et nutritionnelle.
Mathias Lompo
Burkina Demain