Les missionnaires de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest n’ont rien obtenu de probant du président élu de Gambie, Adama Barrow tout comme avec Yaya Jammeh, le président sortant.yahya

Des informations obtenues de la rencontre, à laquelle des sources militaires de Kewoulo ont participé, il ressort que Adama Barrow est intraitable sur le départ de Yahya Jammeh. « C’est lui le président de Gambie et Yahya Jammeh doit partir éviter un bain de sang à la Gambie. » A-t-il clairement martelé.

Après avoir écouté les présidents nigérian et sierra léonais et libérien, Adama Barrow a fait savoir que « la volonté populaire du peuple gambien ne saurait être monnayée. » Et a appelé la communauté internationale à rester ferme sur les principes et à faire partir Yahya Jammeh, par la force, s’il le faut. Car, pour lui, « à partir de janvier, si Yahya Jammeh reste sur ses positions, le peuple gambien ira directement le déloger du State House. »

Après avoir demandé à Adama Barrow de rester patient et de ne pas tomber dans le piège de la confrontation qui risque de précipiter les choses et plonger le pays dans la violence, le président Mouhamadou Buhari a fait comprendre que « les positions sont pour le moment irréconciliables. »

Mais, en bon diplomate, il a laissé entendre qu’avec le temps « les choses vont s’arranger, en diplomatie, il faut toujours donner du temps au temps. » Une sage parole qui très éloignée de celle du Baabili Mansa. Hier lors de leur conclave, Yahya Jammeh a été très clair. « Si la CEDEAO intervient dans le pays de mes ancêtres, la Gambie sera le cimetière de vos soldats. »

Burkina Demain

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