Des camions de fret en provenance d'Abidjan et en partance pour Ouagadougou

100 millions de dollars US. C’est ce que la Banque mondiale vient d’octroyer au Burkina Faso et à la Côte d’Ivoire afin d’appuyer les réformes destinées à faciliter les échanges et à moderniser les transports dans les deux pays voisins. Plus de précisions avec le communiqué ci-après.

Cet apport financier de la Banque mondiale contribuera à booster les échanges et les transports entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso
Cet apport financier de la Banque mondiale contribuera à booster les échanges et les transports entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La Banque mondiale aide le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire à développer leurs échanges et les transports régionaux
WASHINGTON, le 13 décembre 2016 – La Banque mondiale vient d’octroyer deux prêts, d’un montant total de 100 millions de dollars, afin d’appuyer les réformes destinées à faciliter les échanges et à moderniser les transports au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Chaque pays recevra un prêt de 50 millions de dollars.
Le Crédit régional pour la facilitation du commerce et la compétitivité est la deuxième opération financière à l’appui des politiques de développement dans ce secteur. Il entend réduire les coûts de transaction sur l’axe Abidjan-Ouagadougou en soutenant des programmes de réforme clés dans les secteurs des transports et des douanes. Ce projet aidera le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire à moderniser l’environnement du commerce et du transport de marchandises tout en encourageant le développement du secteur privé et en facilitant l’intégration économique des deux pays à l’échelle régionale et internationale.
Bien que les échanges et les transports aient un coût élevé dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, l’axe principal qui relie Abidjan à Ouagadougou est particulièrement coûteux. « La réduction des prix du transport est importante non seulement parce qu’elle facilite les échanges mais aussi parce qu’elle a des effets directs en termes de réduction de la pauvreté, dans la mesure où elle favorise l’intégration régionale et qu’elle permet un meilleur accès aux biens et aux services essentiels », commente Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
Les réformes financées par ce nouveau crédit permettront de réduire les prix du transport mais aussi d’instaurer des services de logistique plus efficaces dans le commerce des denrées de base, en limitant les pertes pendant le transport. Cela renforcera aussi la sécurité alimentaire et permettra d’accroître la compétitivité des exportations de bétail en provenance des pays enclavés du Sahel. Enfin, parce qu’elles faciliteront les liaisons avec les marchés régionaux et mondiaux, ces mesures favoriseront également le développement des entreprises des deux pays, avec, à la clé, plus de créations d’emplois.
Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont engagé ces dernières années un programme ambitieux de réformes dans le secteur du commerce et du transport. La Banque mondiale soutient cette initiative en finançant une opération sans précédent d’appui budgétaire régional. Elle a octroyé un premier Crédit régional pour faciliter le commerce et la compétitivité en juin 2015. Le nouveau financement qui vient d’être approuvé permettra de poursuivre les réformes entreprises, en soutenant la professionnalisation, la formalisation et la modernisation du secteur du transport routier de marchandises. Il entend également renforcer la compétitivité des points d’entrée maritimes et terrestres, améliorer les procédures de dédouanement et faciliter les opérations de transit.
«La nature des difficultés liées au secteur du commerce et du transport au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire impose d’adopter une approche régionale », explique Jacques Morisset, responsable du projet à la Banque mondiale. « Ce projet fournira un cadre d’action commune et permettra de mettre en place simultanément des interventions qui profiteront aux deux pays », ajoute Jean-Christophe Maur, co-responsable du projet».
Contacts :
À Washington : Aby Toure, (202) 473-8302, akonate@worldbank.org
À Ouagadougou : Lionel Yaro, (226) 25 49 63 00, lyaro@worldbank.org
À Abidjan : Taleb Ould Sid’hamed, (225) 22 40 04 07, touldsidahmed@worldbank.org

Pour en savoir plus sur les activités de la Banque mondiale au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, rendez-vous sur :
http://www.banquemondiale.org/fr/country/burkinafaso
http://www.banquemondiale.org/fr/country/cotedivoire

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