Un enseignant du second cycle en poste à Koubri s’est rendu, le 21 octobre 2016 au Centre de formation des jeunes filles, service attenant au FONER, pour retirer ses bulletins de salaires des mois de juillet, d’août et de septembre derniers
Ses trois tentatives du matin furent vaines. A deux reprises, il n’a trouvé personne dans le bureau y relatif. La troisième fois, il y a trouvé un agent qui lui a signifié que les retraits ont lieu tous les jours de 15h à 15h30.
« Le même soir, je m’y suis rendu à 15h. Constat, personne. Cinq minutes plus tard arrive un monsieur, le même que j’avais rencontré le matin. Quand je l’ai apostrophé, il m’a demandé avec dédain pourquoi j’étais là? » , a-t-il avancé, en indiquant qu’il est venu pour retirer ses bulletins.
Voici ce qu’a dit le sieur: » Je t’ai dit que je reçois entre 15h et 15h 30″. Et l’enseignant de répondre: « Mais, il est 15h 15 ». L’homme de rétorquer: « Je t’ai dit tous les jours, mais qui t’a dit qu’aujourd’hui en fait partie ». Sur ce, il a quitté son bureau pour laisser l’enseignant pantois dans la cour du Centre de formation des jeunes filles. De sa position, l’usager l’a vu démarrer sa moto pour se diriger vers un maquis dans les environs, probablement pour prendre un pot, et revenir plus tard pour fermer son bureau et s’en aller.
Vivement que les autorités compétentes se saisissent de ce cas!
Anderson Koné
Burkina Demain