Si le vaccin est efficace comme on le dit, l'on ne devrait plus dans les années à venir, assister à ces scènes touchantes

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé ce vendredi 23 décembre 2016 à Paris, la mise au point d’un vaccin d’origine canadienne qui serait efficace à 100% contre le virus Ebola qui a causé plus de 11.000 morts en Afrique de l’Ouest, principalement en Guinée et au Libéria.

Si le vaccin est efficace comme on le dit, l'on ne devrait plus dans les années à venir, assister à ces scènes touchantes
Si le vaccin est efficace comme on le dit, l’on ne devrait plus dans les années à venir, assister à ces scènes touchantes

L’Organisation mondiale de la santé est formelle. Il n’y a eu aucun cas d’Ebola parmi les quelque 6.000 personnes qui ont reçu le vaccin l’an dernier, en Guinée, contre 23 cas dans le groupe des non vaccinées, selon les résultats de l’essai conduit par l’Organisation avec le ministère de ce pays et des partenaires internationaux.
« Ce qui suggère fortement que le vaccin est très efficace et pourrait avoir une efficacité jusqu’à 100% », a déclaré à l’AFP le Dr Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale à l’OMS.
Son équipe de chercheurs a calculé qu’en cas de pleine épidémie, il y a 90% de chances que le vaccin, baptisé rVSV-ZEBOV, soit à plus de 80% efficace.

40 ans après la première apparition du virus Ebola

« Finalement au bout de 40 ans, il semble que nous ayons maintenant a priori un vaccin efficace contre la maladie Ebola », a commenté un scientifique américain indépendant Thomas Beisbert dans la revue médicale The Lancet qui publie vendredi les résultats finaux de l’essai.
Ces derniers confirment que le vaccin rVSV-ZEBOV présente une efficacité de 100% au cours des 10 jours suivant son administration par l’injection intramusculaire d’une dose chez une personne non infectée mais en contact avec des malades.

La firme Merck propriétaire des droits du nouveau vaccin

La firme américaine Merck a acquis les droits de commercialisation pourrait être enregistré en 2018, après soumission du dossier aux autorités américaines (FDA) et européennes (EMA). Le processus d’approbation standard est habituellement d’une décennie, voire plus, a rappelé Mme Kieny.
L’essai a été conduit dans la région côtière de Basse Guinée, qui enregistrait encore des cas d’Ebola quand il a commencé en 2015.
Cet essai a été fait selon une méthode dite de vaccination en anneaux – c’est-à-dire de cercles ou groupes de gens en contact avec un malade, d’abord des proches, puis des sujets qui ont été contacts avec eux et ainsi de suite – qui a été utilisée pour éradiquer la variole.
Partie du sud de la Guinée fin 2013, la récente épidémie en Afrique de l’Ouest a été la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, avec plus de 28.000 cas recensés dont plus de 11.300 décès.

Burkina Demain

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