L’artiste musicien Jah Lee a présenté, ce vendredi 23 décembre 2016 à Ouagadougou, son deuxième Album baptisé: « Amour ».
C’est un Maxi de quatre titres, riche de thématiques diverses qui se laisse écouter à travers une rythmique variée : reggae, ragga, afrobeat et zouglou.
Selon Jah Lee, le titre « les gos du Faso » fait cas du matérialisme de la gent féminine, un phénomène qui prend de l’ampleur. Le titre « Djarabi» pointe du doigt, l’attitude des parents qui s’opposent à l’union de leurs enfants avec des personnes de religions différentes.
Avec le titre «enfants de la rue», l’artiste s’érige en avocat défenseur des futurs hommes de demain.
A travers «Enesto Djedjé», Jah Lee rend hommage à un artiste ivoirien disparu qui a bercé son enfance.
Jah Lee entend donner de son temps et de son énergie pour promouvoir son opus au Burkina Faso et dans la sous-région.
Entièrement enregistré au Studio Berger Africa de l’artiste Aly Verhutey et arrangé par Kiemtoré Georges dit Georgy Devarieux, l’album a bénéficié de la touche d’artistes talentueux comme Raïssa Compaoré, Nana Pacôme et Iron Bender.
En rappel l’artiste-musicien Jah Lee a entamé sa carrière musicale dans les années 1990, avec l’avènement du Zouglou en Côte d’Ivoire, où il est né. Il a mis sur le marché discographique un premier album de 10 titres en 2008 baptisé « Paix ».
Présentement, Jah Lee, de son vrai nom Monsiké Sidé, travaille au quotidien d’Etat Sidwaya.
Anderson Koné
Burkina Demain