Le nouveau secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a officiellement pris ce 1er janvier 2017. Dans son discours d’investiture, Guterres a affiché ses ambitions, appelant à une «réforme globale» de l’organisation mondiale.
Au secrétariat général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), la page du sud-coréen Ban-ki moon est tournée. Désormais c’est Antonio Guterres qui pleinement investi des lourdes charges de secrétaire général de l’organisation mondiale. Ces lourdes charges du nouveau secrétaire général de l’ONU, c’est d’être notamment le porte-parole des peuples du monde, en particulier ceux qui sont pauvres et vulnérables.
Il s’agira surtout pour lui, d’user de son indépendance, de son impartialité et de son intégrité pour faire, publiquement et en privé, des démarches propres à empêcher l’apparition, l’aggravation ou l’extension des conflits internationaux.
Dans son discours d’investiture, Antonio Guterres a appelé à une réforme globale de l’organisation. «l’ONU doit se préparer à changer», a-t-il indiqué.
Immenses défis à relever
Antonio Guterres hérite d’une institution onusienne en pleine crise, qui a été incapable de juguler un certain nombre de conflits, notamment en Syrie, au Yémen, au Soudan du Sud. L’ONU sous Ban-ki moon s’est impuissante face à la question nucléaire nord-coréenne. Au-delà de la réforme de l’ONU et des conflits, l’autre grand défi que Guterres aura probablement du mal à relever ce sera la question de la mise en œuvre de l’Accord de Paris de 2015 destinée à la limitation du réchauffement climatique. Le nouveau président américain, Donald Trump n’a pas fait un mystère de son désintérêt pour cet accord qui reste un des acquis majeurs de Ban-ki-moon. Et si les Etats Unis se désengagent, le processus de Paris pourrait connaître le même sort que Kyoto. Faut-il le rappeler, les USA sont le deuxième pays gros pollueurs mondial, derrière la Chine. Si Washington se rétractait effectivement, il n’est pas exclu que d’autres gros pollueurs comme Pékin ou Brasilia fassent également machine arrière.
Martin Philippe
Burkina Demain