L’Unité d’action syndicale (UAS) a organisé, ce mardi 3 janvier 2017 à Ouagadougou, une conférence publique sur le thème : «Les leçons du soulèvement populaire et historique du 3 janvier 1966 pour la défense des acquis de l’insurrection populaire et de la résistance héroïque au putsch» pour commémorer le 51e anniversaire du soulèvement populaire du 3 janvier 1966. uas

Animée par Dominique Yaméogo de la Confédération générale du travail du Burkina Faso (CGT-B) et modérée par Paul Kaboré de l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL), la rencontre a donné l’occasion aux participants de revivre les grands moments des évènements du 3-Janvier.

L’ exposé a porté sur trois points : le rappel du 3 janvier 1966, les leçons du 3 janvier 1966 pour la défense des acquis de l’insurrection populaire et de la résistance héroïque au putsch, les acquis et la défense des acquis de l’insurrection et du coup d’Etat manqué de septembre 2015.

Dominique Yaméogo a affirmé que ces événements constituent les preuves de la maturité du peuple burkinabè, de son refus de l’arbitraire, son rejet du « putschisme » et de son attachement aux valeurs démocratiques.
Au titre des acquis de l’insurrection populaire, M. Yaméogo, a parlé de la prise de conscience du peuple, le maintien et l’élargissement des espaces de liberté, l’entrée en lutte des différentes couches populaires, la réouverture des dossiers de crimes de sang et de crimes économiques et les engagements du gouvernement concernant la relecture des lois 027, 028 et 033.

Et pour défendre lesdits acquis, l’UAS a avancé qu’il revient au peuple de poursuivre et d’intensifier le travail d’information, de sensibilisation et de mobilisation des militants et des travailleurs , en les préparant à la défense et à l’approfondissement des acquis.

A en croire Paul Kaboré, « malheureusement, on n’a pas tiré des leçons. Si on avait tiré des leçons de 1966, on n’allait pas tomber dans une affaire du genre de 2014. Le message de cette commémoration est de dire à ceux qui sont au pouvoir de tirer les leçons du 3 janvier 1966 et de 2014 pour qu’il puissent prendre chaque fois en compte les préoccupations du peuple « .

En rappel, le 3 janvier 1966, les travailleurs ont manifesté leur mécontentement contre les mesures d’austérité décidées par le président Maurice Yaméogo le contraignant à la démission.

Joachim Batao
Burkina Demain

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