C’est ce 7 janvier 2017 qu’a été investi à Accra le nouveau président du Ghana, Nana Akufo-Addo, élu le 7 décembre dernier à hauteur de 53% des voix devant le président sortant Mahama Dramani. Pour cette investiture, Nana Akufo-Ado était entouré par ses pairs de la CEDEAO. Plus d’une dizaine de chefs d’Etat ouest-africains qui ont fait le déplacement d’Accra, devraient profiter de l’occasion pour tenir un muni sommet sur la crise gambienne.
De plus en plus, et à fur à mesure que s’approche le 19 janvier 2017, date de l’investiture du président élu Adama Barrow ; la crise gambienne va s’imposer dans l’agenda des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Et ce sera le cas ce 7 janvier à Accra, à l’occasion de l’installation officielle au pouvoir du nouveau président élu du Ghana, Nana Akufo-Ado.
Les présidents de la région devraient en effet se retrouver dans un mini-sommet sur la situation en Gambie, où le président YahyaJammeh n’entend pas lâcher le pouvoir au profit du président élu Adama Barrow. Ces derniers jours, le président sortant gambien a poursuivi le ménage dans ses rangs dans la perspective d’une confrontation armée avec les forces de la CEDEAO. Les responsables de l’organisation ont promis de leurs côtés de faire partir de force Yahya Jammeh, s’il refuse de céder pacifiquement le pouvoir à Barrow. Reste maintenant à savoir quelles mesures que la CEDEAO va prendre, sans que cela n’ait des conséquences sur la vie des Gambiens. Un embargo économique pourrait se révéler aussi désastreux pour le niveau de vie des habitants de ce petit pays enclavé dans le Sénégal. Jusqu’au moment où nous tracions ces lignes, aucune mesure n’était encore annoncée du côté de la CEDEAO contre Yahya Jammeh.
Mathias Lompo
Burkina Demain