Invité de la rédaction de Radio Oméga, ce mercredi 11 janvier 2017, le vice-président de l’Assemblée nationale Me Bénéwendé Sankara, avocat de la famille de la victime, s’est prononcé sur le dossier, Dabo Boukary, étudiant de 7e année de médecine assassiné en 1990.
Selon l’avocat Bénéwendé pense que le dossier va maintenant « connaitre une avancée significative », après l’inculpation du Colonel Bamba.
Quant à la responsabilité de l’actuel Président de l’Assemblée nationale Salif Diallo dans l’assassinat de Me Sankara, Me Bénéwendé Sankara a laissé entendre: « le Président de l’Assemblée nationale Salif Diallo s’est déjà exprimé sur la question … Sous le réserve du respect du secret de l’instruction, ce que je retiens de ce que Salif Diallo avait déclaré après son audition, c’est qu’il soutenait ne rien à avoir avec l’affaire Dabo Boukary. Mais il appartient au juge qui est en charge du dossier d’établir toute les confrontations et d’en tirer toutes les conséquences ».
Et si son implication venait à être avérée, qu’est-ce que vous en tant que parlementaire et 1er vice-président de l’Assemblée nationale, comptez faire ? « Au Burkina Faso, un Etat de droit où nous avons toutes les prérogatives liées à la République, aucun citoyen n’est au-dessus de la loi. De ce point de vue, que l’on soit député, ministre ou chef de l’Etat ou simple citoyen, la loi s’applique à tous », a avancé Me Sankara qui a dit: « la loi est dure, mais c’est la loi ».
Mathias Lompo
Burkina Demain