C’est ce samedi 14 janvier qu’a débuté à Bamako au Mali la rencontre des chefs d’Etats du 27e Sommet Afrique–France placé sous le thème «partenariat, la paix et l’émergence». Occasion pour le président français François Hollande, bientôt en fin de mission à l’Elysée, de faire de fortes déclarations, en rapport naturellement avec le thème du sommet.
Sur le volet de la paix et de la sécurisation, Hollande assure que son pays restera toujours aux côtés du Mali, jusqu’à l’aboutissement du processus de paix. «C’est pour la France la preuve de sa solidarité pour un peuple ami et l’accomplissement de son devoir». Il s’engage dans la foulée à faire passer de 20 000 à 25 000 le nombre de soldats africains formés par la France.
Sur le volet de l’émergence de l’Afrique à laquelle la France entend participer via un partenariat dynamique, François Hollande annonce un accroissement de l’ordre de 15% soit 3 milliards d’euros supplémentaires, l’aide au développement de la France à l’Afrique. Cette aide au développement française passera ainsi de 20 à 23 milliards d’euros sur cinq ans.
Sur le volet politique et relativement à la crise gambienne, Hollande a appelé au respect des suffrages exprimés par les Gambiens, c’est-à-dire l’élection de Adama Barrow. Ce dernier a d’ailleurs été invité au sommet, en lieu et place du président sortant Yahya Jammeh.
Burkina Demain