Le mouvement d’humeur entamé par les différents corps de la gendarmerie connait un regain avec l’entrée en scène des agents des Eaux et forêts et des gardes pénitentiaires des prisons civiles de Dimbokro qui réclament aussi leur part de primes, a constaté l’AIP, mardi à Dimbokro.
« Il faut que le Pr (président) donne notre part de Djè (argent). Nous aussi, on a combattu. Il ne peut pas donner à des gens et nous laisser », a déclaré un garde pénitentiaire à un barrage.
Le bureau du régisseur de la ferme pénitentiaire de Saliakro, Ouattara Pinguessié, a même été cassé et des armes (cinq au total) ont été emportées « Les éléments sont en train de tirer ici. Ils ont cassé mon bureau et emporté les armes », a raconté M. Ouattara, joint au téléphone par l’AIP. En attendant, des tirs sporadiques se font entendre dans la ville et quelques individus se hasardent à sortir la tête de leurs logis pour voir ce qui se passe réellement.
Des gendarmes, par des tirs nourris d’armes, ont manifesté en fin de matinée, pour réclamer leur part de primes.
Anderson Koné
Burkina Demain