La Banque mondiale a octroyé, le 18 janvier dernier au Burkina Faso, un crédit équivalent à 20 millions de dollars au Burkina Faso, afin d’améliorer la capacité et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les administrations publiques et les agences. C’est la teneur du présent communiqué de la Banque.
«Burkina Faso : 20 millions de dollars pour améliorer l’utilisation des TIC dans l’administration publique
WASHINGTON, le 18 janvier 2017—La Banque mondiale vient d’octroyer un crédit équivalent à 20 millions de dollars au Burkina Faso, afin d’améliorer la capacité et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les administrations publiques et les agences. Cela leur permettra de développer la fourniture d’informations et de services électroniques et de promouvoir l’entrepreneuriat dans l’économie numérique, en mettant un accent particulier sur l’agriculture et les zones rurales.
Ce financement qui soutiendra le Projet e-Burkina, est parfaitement en phase avec les priorités numériques du Plan national de développement économique et social (PNDES). Il contribuera à moderniser l’administration, améliorer la qualité des ressources humaines, et à terme, à favoriser le développement économique du pays.
«Les TIC peuvent être un catalyseur important et un secteur prometteur pour le développement du pays. Elles pourraient contribuer à améliorer l’éducation, la santé et à promouvoir le développement rural grâce au développement et au déploiement de services électroniques en ligne. Elles favoriseront aussi l’essor d’une industrie numérique locale dynamique», a souligné Cheick Kanté, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.
Pour Samia Melhem, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale, «La réussite d’un tel projet d’administration électronique nécessite que toutes les entités gouvernementales s’unissent autour d’une vision commune et mutualisent leurs ressources TIC pour construire l’infrastructure numérique de demain».
Le pays a déjà travaillé dans ce sens. Au cours des trois dernières années, l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC), le ministère du développement de l’économie numérique et des postes (MDENP), et d’autres ministères comme ceux des finances, de l’éducation et de l’agriculture ont uni leurs efforts pour mettre en place une base de données statistique à travers la Burkina Open Data initiative (BODI). Cette initiative numérique inédite a reçu depuis plusieurs prix internationaux, et a fait collaborer des acteurs divers et variés, notamment les jeunes.
Axel Rifon Pérez, co-responsable du projet à la Banque mondiale, affirme que «Nous sommes conscients qu’il faut s’attaquer aux principaux problèmes qui freinent le secteur des TIC, et c’est dans ce but que le gouvernement du Burkina Faso met actuellement en œuvre le Projet Régional d’Infrastructures de Communication de l’Afrique de l’Ouest du Burkina Faso (PRICAO-BF) financé par notre institution.»
Le PRICAO-BF est destiné à doter le Burkina Faso d’une connectivité internationale grâce à l’installation d’un réseau de fibre optique entre la frontière du Ghana et Ouagadougou; et à offrir une connectivité plus fiable et bon marché aux usagers en aménageant un point d’échange Internet (IXP) et un point virtuel d’atterrissement».
Contacts:
À Washington :EkaterinaSvirina, (202) 458-1042, esvirina@worldbank.org
À Ouagadougou : Lionel Yaro, (226) 25 49 63 00, lyaro@worldbank.org