C’est ce mercredi 1er février 2017 que les Etalons du Burkina et les Pharaons d’Egypte s’affrontent à Libreville dans le cadre de la première demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, Gabon 2017.
A l’approche de ce match important, pour ne pas dire historique, la fièvre a commencé à monter d’un cran à Ouagadougou. Ce mardi, nous apercevons un groupe de jeunes supporters, drapeaux en main et qui se baladent de quartier en quartier tout en sifflant. Pour les habitants des environs, c’est devenu l’ambiance quotidienne. Il s’agit de la bande à Zacharia. Au nombre de cinq, ils n’ont jamais cessé, disent-ils, de supporter les Etalons depuis le début de la CAN, qu’ils jouent ou pas.
«Chaque jour, nous sortons pour supporter les Etalons depuis le début jusqu’à maintenant et nous allons le faire jusqu’à ce qu’ils nous ramènent la coupe», nous confie Franck, un membre du groupe de supporters.
«Nous sommes sûrs que les Etalons gagneront les Pharaons même s’ils sont redoutables», assure de son côté Kaboré.
Les affaires aussi vont bon train
Nos interlocuteurs supporters ne font pas que supporter les Etalons. Le magnifique parcours à cette CAN leur profite aussi. Les prix des drapeaux aux couleurs nationales qu’ils vendent, ont quasiment doublé, passant de 550 F CFA à 1000 F CFA l’unité. «C’est cela aussi la magie du football», nous assure Franck.
A quelques dizaines des jeunes supporters, nous apercevons un drapeau qui flotte au-dessus d’un maquis. On se croirait dans une préfecture ou gendarmerie. La fierté d’appartenir à ce pays, grâce au parcours héroïque de ses Etalons à la CAN 2017, est visiblement monté d’un cran au sein des populations.
Mathias Lompo
Burkina Demain