La cérémonie de lancement des activités commémoratives des dix ans d’existence de l’Institut supérieur de l’image et du son/ Studio école (ISIS-SE) s’est déroulée le mardi 31 janvier 2017 à Ouagadougou. Placée sous la présidence du ministre de la culture,Tahirou Barry, elle a connu la participation de cinéastes de renom. Le programme d’activité s’achèvera ce samedi 04 février 2017.
Le monde du cinéma et de l’audiovisuel était au rendez-vous ce 31 janvier 2017 de la célébration des dix ans de vie de l’ISIS-SE : Institut supérieur de l’image et du son/ Studio école. En plus des acteurs du secteur, on a noté la présence de l’ambassadeur d’Allemagne et de l’ancien ministre de la culture Mahamoudou Ouédraogo.
C’est par une visite guidée des locaux de l’institut que le lancement officiel des activités de cette première journée à débuté. Le ministre de la Culture des arts et du tourisme Tahirou Barry et les hôtes du jour ont assisté à la présentation des matériels de tournage de l’institut. Puis, s’en ait suivi la coupure du ruban par Tahirou Barry, président de la cérémonie. Des salles de cours en passant par les salles de montage, de maquillage, il fallait tout montrer au ministre.
De l’avis des organisateurs, cette célébration vise à mettre à lumière entre autre la raison d’être de l’institut, le rôle joué par l’institut en termes de contribution au développement et à la promotion de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique et dans le monde. Il s’agit également au cour de cet anniversaire de rendre hommage aux enseignants, aux acteurs de la culture, aux cinéphile…
Faire de l’ISIS-SE « une référence mondiale en matière de son et de l’image »
A près la visite de l’institut, le ministre Barry a laissé entendre qu’ « On peut dire avec joie que c’est la maturité avant l’âge. Dix ans au service du développement de l’audiovisuel et du cinéma, dix ans au service de l’Afrique, c’est le lieu pour moi de rendre hommage à tous ces enseignants qui ont contribué à ce travail fabuleux à l’ISIS, aussi à tous les responsables qui se sont succédés à la tête de cette importante structure ». Le ministre à affirmé la volonté de son ministère à faire de l’ISIS-SE «une référence mondiale en matière de son et de l’image».
Adjouma Soma délégué général du Fespacoa félicité le travail fait par les cinéastes, car pour lui les choses évoluent positivement contrairement à ce que pensent certaines personnes. « Le cinéma bouge » a-t-il déclaré avec force. Pour lui, les colloques qui se tiennent sans cesse dans les capitales africaines sur le thème du cinéma sont une preuve que le secteur connait un dynamisme. « Quelqu’un ne peut pas dire aujourd’hui que ça bouge pas, rien qu’à voir le monde réuni ici ce soir on se rend compte que les choses bougent ».
L’ancien ministre de la culture, Mahamoudou Ouédraogo, a souhaité que le succès accompagne l’institut et quand il aura atteindre « l’âge de la maturité, qu’il soit le référentiel de la formation en cinéma pour l’Afrique comme Ouagadougou est le référentiel des festivals en Afrique ».
ISIS awards pour magnifier le mérite
Le directeur général de ISIS-SE, Souleymane Ouédraogo a annoncé que l’institutveut offrir à travers ces prix « l’occasion au département et l’ensemble du gouvernement de saluer le mérite d’une politique qui a toujours accompagner les créateurs afin de permettre l’éclosion de jeunes valeurs. » Ces distinctions seront dédiées à des étudiants et prendra en compte le meilleur film d’étudiant de 2eannée, 3 annéeet des masters..
Une dizaine d’attestation de participation a été remise par l’administration à des autorités et à des acteurs du cinéma.
Pour l’artiste comédien et chanteur Banou Sébastian, ancien étudiant de ISIS-SE de la promotion 2011, ISIS-SE est une école qui est entrain de grandir malgré les difficultés. Il a souhaité que des efforts d’accompagnements de la part des autorités soient apportés à l’institut. Il a dit regretter le fait que les jeunes diplômés de l’institut ne soient pas assez valorisés sur le plan national.
Joachim Batao
Burkina Demain