Des soldats des forces spéciales ont tiré de nombreux coups de feu en l’air dans les rues de cette localité, située à 90 km à l’Est d’Abidjan, ce 7 février 2017.
La ville est comme paralysée, les habitants terrés chez eux. En début d’après-midi, on entendait toujours des tirs.
« J’ai entendu les tirs et au bout de cinq minutes, ils sont arrivés là où j’étais, Ils étaient à bord de deux véhicules. C’était des tirs en l’air, comme des tirs de sommation. » a raconté à RFI un habitant d’Adiaké.
Selon lui, les forces spéciales sont ensuite revenues, « mais cette fois-ci avec de grands équipements. Ils étaient tous cagoulés, les armes à la main dans leurs véhicules ».
La vie s’est alors arrêtée dans la localité située entre Abidjan et la frontière du Ghana. « Toute la ville [est] paralysée, tout le monde est rentré, aucun service ne fonctionne, tous les commerces sont fermés. »
Les tirs se sont ensuite poursuivis, « mais de manière sporadique », poursuit l’habitant.
Ces mutins réclament aussi les primes versées à leurs collègues issus des forces nouvelles et l’amélioration de leurs conditions de vie.
Burkina Demain