Au vu de la multiplication des attaques terroristes dans la zone, le retour devient un impératif

Avec l’enlèvement par des ravisseurs ce mardi 7 février nuit d’une religieuse colombienne à Karangasso, près de Koutiala, en territoire malien et vers la frontière burkinabè, la question de la sécurisation de la frontière entre le Burkina Faso et le Mali reste plus que jamais d’actualité.

Au vu de la multiplication des attaques terroristes dans la zone, le retour devient un impératif
Au vu de la multiplication des attaques terroristes dans la zone, leur retour devient un impératif

Au lendemain de l’attaque de Nassoumbou en décembre 2016, la question avait été évoquée avec insistance du côté des autorités burkinabè. En ce moment, il était question de retirer les troupes burkinabè engagées pour les redéployer sur  la frontière nationale en vue d’assurer la sécurité dans la zone. Et depuis  beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. En effet, c’est désormais l’option du retour du bataillon déployé au Darfour qui est privilégiée dans la sécurisation de la frontière avec le Mali.

La question a même figuré en bonne place dans le tête-à-tête que le président Roch Kaboré a eu avec son homologue soudanais El Oumar Béchir lors du 28e sommet de l’Union africaine à AddisAbeba. «Ils vont rentrer du Darfour au plus tard en juillet», avait précisé le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry.

Le retour des éléments du bataillon Laafi8 devient plus que jamais un impératif avec l’enlèvement ce mardi à Karangasso en territoire malien d’une religieuse colombienne dans la zone, cela d’autant plus que les ravisseurs auraient pris, dit-on, la direction  de la frontière burkinabè.

Un enlèvement qui intervient au lendemain du troisième sommet du G5 Sahel tenu sur la problématique de la sécurisation du Mali et ses impacts dans la zone.

Burkina Demain

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