La société minière Houndé Gold Opération a mis en place sur son site un centre de formation des engins lourds, avec des formateurs professionnels et des simulateurs de nouvelle génération.
C’est Johnson, l’intendant de la formation et du développement, qui gère les entités pour le développement à Houndé Gold. « La structure de la formation et du développement est importante, parce qu’il faut développer les éléments, les employer et les motiver », dit-il en parlant de politique gagnant-gagnant. « C’est la société qui gagne, parce qu’elle développe les éléments qui deviennent plus qualifiés et ces derniers gagnent aussi, parce qu’ils se sentent plus assurés et utiles, poursuit-il.
Pour la formation, il explique les procédures; il faut d’abord une présélection qui se base sur plusieurs critères. Le premier, que les candidats sachent lire ,écrire et compter. Le deuxième, c’est le test de simulateur; on en dispose quatre(04) : le simulateur immersive qui exige trois (03) jours par candidat ; le test de Dovel qui dure une heure et demie par candidat. Il vise à savoir si la personne sait s’orienter dans l’espace , appréhender les étapes de sa réaction, comment elle gère son stress, est ce qu’elle peut exécuter un travail monotone de plusieurs heures; c’est toujours dans le cadre de la santé sécurité.
Seuls les candidats admis sont autorisés à passer à l’étape suivant. Après tous les tests, il y’a une analyse faite par la machine et les résultats sont automatiquement imprimés par l’ordinateur.
« La sélection est très juste et honnête. Si vous êtes meilleurs vous serez toujours retenu », parole d’Ibrahim Tiemtoré, directeur chargé des relations avec les institutions et les services techniques.
A l’entendre, la sélection des dossiers passe par la sélection des dossiers déposés à Hounde Gold et dans la base des données, et il faut identifier ceux qui ont la capacité et l’aptitude à conduire les engins lourds et qui ont de l’expérience quelque part.
De ses explications, une confrontation avec les nouveaux dossiers puis analyse permet de faire un tri et programmer pour le passage de tous ces candidats retenu pour le test.
Ibrahim Tiemtoré a avancé qu’il faut aussi puiser dans la ressource locale qui n’a pas d’expérience et qui est apte à suivre la formation. A l’en croire, il y’a une identification de candidats locaux qui ont été retenus et fait des résultats acceptables dans le test. Ils évolueront à côté de ceux qui ont l’expérience pour leur donner la chance de conduire ces machines.
« La particularité est qu’on ne vient pas avec les aptitudes ou de l’expérience en conduite et se voit confier une machine . Quelque soit le niveau d’expérience, tout le monde passe par la formation », a déclaré Alain Sanou, le formateur de terrain et simulateur des engins lourds.
La formation est un investissement de l’entreprise et coûte très chère. Beaucoup de personnes veulent bénéficier de cette formation, mais pour le moment, il y’a trente sept (37) stagiaires sur le terrain pour trois (03) mois.
Au Burkina Faso, c’est très rare qu’une mine se paie autant de simulateurs de haute et meilleure qualité.
Gafoura Guiro /Houndé
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