L’un des accusés pour  »enlèvement, séquestration, assassinat et dissimulation de cadavres », le Sergent-chef Houphouët Koffi, a mis en cause, ce jeudi 23 février 2017 devant la Cour d’assises, son co-accusé, le Capitaine Osée Logué d’avoir  »achevé Yves Lambellin », le 4 avril 2011.nov

 »Quand nous sommes arrivés près des 4 corps que le Colonel Modi nous a demandé d’enlever hors du palais, j’ai vu qu’un a lancé un soupir. C’était M. Yves Lambellin. Lorsque le Capitaine Logué est arrivé, il a arraché l’arme d’un soldat, pour tirer sur lui et l’achever », a déclaré à la barre le Sergent-chef Félix Houphouët Koffi.

Selon lui, le Capitaine Logué a usé d’une arme de type A4 47  »version longue pour achever M. Lambellin », a-t-il précisé.

Rappelé à la barre, le capitaine de police Osée Logué, a nié en bloc les assertions de Félix Houphouët Koffi.  »Je suis ahuri, dépassé », s’est-il étonné avant de poursuivre que  »depuis sa naissance, je n’ai jamais tiré sur un individu ».
Durant l’interrogatoire de la Cour et des avocats tant de la défense et de la partie civile, les deux accusés sont restés constants dans leurs déclarations à la barre, rejetant quelques déclarations de l’instruction.

Huit militaires dont le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine et deux civils sont poursuivis en assises, pour avoir non seulement «enlevé» le 4 avril 2011, à l’hôtel Novotel au Plateau, mais aussi «séquestré et assassiné», l’opérateur économique français Yves Lambellin, ainsi que le directeur de l’hôtel Novotel d’Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de l’entreprise Sania, filiale du groupe Sifca.

Anderson Koné
Burkina Demain

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