Débutée le 25 février dernier sous le thème : «Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel», la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se poursuit. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), un des partenaires majeurs de la manifestation a animé ce lundi matin une conférence de presse.
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a contribué à la tenue de la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui se déroule depuis le 25 février 2017. Pour parler de sa contribution au FESPACO 2017, l’OIF a tenu ce lundi 27 février 2017 dans la capitale burkinabè un point de presse animé par Youma Fall, directrice de la ‘’Langue française, culture et diversité’’, Toussaint Tiendrebeogo, chargé des politiques et industries culturelles et par Pierre Barrot, chargé du Cinéma et de l’Audiovisuel.
Selon YoumaFall, l’OIF a contribué globalement à hauteur de plus de 400 000 euros au FESPACO 2017. L’OIF a soutenu au total 19 films et séries de la manifestation dont deux longs métrages en compétition ; à savoir ‘’Félicité’’ du Sénégalais Alain Gomis et ‘’Frontières’’ de la Burkinabè Appoline Traoré.
Le Poulain d’or passera à 15 000 euros
L’OIF parraine également les Poulains du court-métrage (or, argent et bronze). La valeur du Poulain d’or passera à 15 000 euros lors de la présente édition du FESPACO.
Les conférenciers ont par ailleurs évoqué les différents outils mis en place par l’OIF pour contribuer au développement du cinéma et de l’audiovisuel africains. Il s’agit entre autre du Fonds Image de la Francophonie qui passe à 1 million d’euros par an, des fonds de garantie des industries culturelles, du Site Images francophones qui est une source d’information pour les professionnels et le Projet capital numérique.
La venue à Ouaga de Michaëlle Jean confirmée
Destiné à la valorisation du patrimoine audiovisuel africain et caribéen, le Projet capital numérique sera du reste au centre d’une conférence bilan le 3 mars prochain. Ce sera l’occasion de présenter le scanner de films mis en place à l’Institut Imagine.
«Bref, c’est dans la complémentarité des efforts des différents acteurs que nous arriverons à faire du cinéma africain un métier», a assuré Youma Fall. Qui a annoncé la venue à Ouagadougou de la secrétaire générale de l’OIF Michaëlle Jean comme une preuve, si besoin en était, du soutien de la Francophonie au cinéma et de l’audiovisuel africain.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain