Des « jihadistes » ont attaqué deux commissariats à Barabulé et Tongomaël dans la province du Soum, près de la frontière malienne, dans la nuit de lundi à mardi 28 février 2017, deux mois après l’attaque qui a coûté la vie à 12 soldats dans le même secteur.burkina-faso_2

Mohamed Dah, Haut Commissaire de la province du Soum, dont Djibo est le chef-lieu, a affirmé que « les attaques ont eu lieu quasi simultanément, mais les tirs à Barabulé ont été plus intenses qu’à Tongomaël. Les tirs ont cessé, mais les assaillants ne sont toujours pas partis. Un renfort militaire a été envoyé sur les lieux ».

« On se demande si c’est une diversion, afin de mobiliser des forces de sécurité pour attaquer des cibles plus importantes », a-t-il avoué, sans pouvoir non plus donner de bilan.

Cette attaque est survenue pendant le 25e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), qui attire des dizaines de milliers de cinéphiles, dont de nombreux étrangers, dans la capitale burkinabè, située à 210 km au sud de Djibo.

Sous couvert de l’anonymat, une autre source sécuritaire a expliqué que l’attaque à Barabulé était l’oeuvre d’une « dizaine de jihadistes arrivés sur six motos ».
Le 16 décembre, une attaque de jihadistes sur un détachement de l’armée à Nassoumbou, également dans la province du Soum, près de la frontière malienne, avait fait douze morts, traumatisant le pays.

Anderson Koné
Burkina Demain
Source: AFP

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