Dans le cadre de la commémoration de la 160ème journée de la femme, la coordination provinciale des organisations féminines du Houet a entamé ce jeudi 2 mars à Bobo, leurs activités. Tout a commencé par une marche de la place Tiéfo Amoro vers le gouvernorat.
Le 08 mars de chaque année est considéré comme la journée de la femme ici au Burkina Faso et partout dans le monde. Cette journée internationale dédiée aux femmes montre l’importance que cette dernière occupe dans la société en général mais aussi dans la vie politique, qu’économique. Elle est aussi une journée qui permet de réfléchir sur les différents vices de la société que les femmes subissent, de dégager des solutions, des pistes pour permettre à celles-ci de s’affirmer sur tous les plans afin de participer au développement du pays.
Multiples doléances
C’est dans ce cadre que la coordination provinciale des organisations féminines du Houet a lancé solennellement ce jeudi 2 mars à Bobo Dioulasso les activités de cette commémoration. Il s’est agi d’une marche de la place Tiéfo Amoro vers le gouvernorat. Ce fut l’occasion pour la coordination de remettre leurs multiples doléances au gouverneur de la région des Hauts-Bassins Antoine Attiou afin que celui-ci les transmette à qui de droit. Le gouverneur Attiou s’en est félicité. « Merci pour cette noble organisation (…). Depuis 160 ans, les femmes luttent pour leur émancipation, pour leur bonheur et ce ne sont pas les femmes seulement, nous également, nous sommes avec vous et nous souhaitons que d’ici le 161ème anniversaire, que l’émancipation de la femme soit une réalité et que l’exclusion de la femme dont on parle, qu’on n’en parle même plus », a-t-il laissé entendre.
Plusieurs activités au programme
Selon la présidente de la coordination provinciale Lamizana Christine Lamizana, plusieurs maux minent à l’épanouissement de la femme et elle souhaite que des actions plus fortes, des lois plus fermes soient entreprises par les autorités pour redonner à la femme la place qu’elle mérite dans la société. « Le thème de cette année est d’une grande portée et nous va droit au cœur, il va aussi nous permettre de soutenir les femmes qui sont exclues socialement car elles constituent la couche la plus vulnérable de la société» a-t-elle martelé. Une série d’activités seront organisées, à savoir le nettoyage de la cours de la maison de la femme, une conférence sur le thème exclusion sociale des femmes, une soirée dansante, des cérémonies de don de vivres le tout clôturé par une rue marchande et une campagne de sensibilisation.
Dorcas Murielle Ouédraogo/Bobo
Burkina Demain