Avec le soutien de la Commission de l’Union africaine (UA),des gouvernements africains, des agences et organisations gouvernementales régionales, le ZA Central Registry (ZACR), une société à but non lucratif basée à Johannesburg, est propriétaire, depuis le 15 février 2017, du nom de domaine Dot.Africa (www.nic.africa) délégué par ICANN et ajouté aux serveurs de racine. DotAfrica sera officiellement lancé ce vendredi 10 mars au siège de l’Union africaine à Addis Abeba par deux grandes dames africaines, en l’occurrence la sud-africaine Nkosazana Dlamini Zuma et l’Egyptienne Elham Ibrahim, respectivement présidente sortante de la commission et commissaire aux infrastructures et à l’énergie sortante de l’UA.
Vue de l’Union africaine, l’importance de dotAfrica comme identité et véhicule pour les activités socioculturelles de l’Afrique à l’ère numérique, permettant ainsi au continent de contribuer à l’économie numérique mondiale, ne fait l’objet d’aucun doute. En outre, dotAfrica, se convainc-t-on à l’UA, est une source de financement alternative pour les projets et initiatives liés aux Technologies de l’information et de la communication (TIC).
«Le domaine générique de premier niveau (gTLD) dotAfrica rassemblera le continent en tant que communauté Internet sous un même parapluie, permettant ainsi au commerce électronique, à la technologie et à l’infrastructure de prospérer. Une véritable initiative africaine mise en place par les Africains pour l’Afrique et le Monde».
Aboutissement d’un processus lancé en 2012
Nouveau domaine générique de premier niveau (gTLD) proposé pour le continent africain,DotAfrica donne ainsi plus que jamais l’occasion de forger une identité en ligne unique qui associera des produits, des services et / ou de l’information au continent et au peuple africain.
Il s’agit là de l’aboutissement d’un processus lancé en 2012. En effet, c’est à cette date que la Société Internet pour les noms et numéros attribués (ICANN), l’organisation responsable de la coordination des systèmes d’identifiants uniques de l’Internet mondial, avait lancé l’initiative pour un nouveau processus de demande de domaine de premier niveau.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain