Au terme du 2e congrès ordinaire du parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le 12 mars 2017 à Ouagadougou, Salif Diallo a été confirmé à la tête du parti et des recommandations ont été faites.
« Vous m’avez fait l’honneur de me porter à la tête de notre parti et c’est avec beaucoup de détermination mais aussi avec beaucoup d’humilité que j’accepte cette responsabilité avec toute la direction nationale (du parti) », a dit Salif Diallo , président de l’assemblée nationale.
Simon Compaoré, 2ème vice-président, est devenu vice-président, laissant son ancien poste à Clément Sawadogo, l’actuel ministre de la Fonction publique.
Pour Salif Diallo, les actions des militants doivent être contrôlées pour s’assurer qu’elles concourent à la mise en œuvre du programme et non orientées vers l’atteinte d’intérêts personnels.
« Certains ont été nommés, certains sont devenus députés. Mais une fois en poste, ils ne se sentent plus redevables du parti. Ils croient qu’ils sont là à cause de leur intelligence ou de leur force personnelle. Personne à lui tout seul n’est fort dans le parti. Le parti est un collectif et il faut revenir au parti, écouter les mots d’ordre » , parole de M. Diallo.
Le congrès a alors recommandé au parti d’organiser des comptes rendus périodiques des réalisations du programme au niveau des structures géographiques et spécifiques du parti ; d’entretenir un dialogue politique républicain avec les forces politiques démocratiques et républicaines.
De même , il devra tenir des rencontres trimestrielles avec le chef de file de l’opposition politique, en vue d’échanger sur les questions intéressant de la vie de la nation ou toute autre question d’intérêt majeur.
Parlant du gouvernement, il a dit que le parti va concourir à la sensibilisation des militants au civisme fiscal pour assurer la mobilisation de ressources financières suffisantes pour couvrir les besoins de financement interne du PNDES.
Le gouvernement devra appliquer la loi portant règlementation de la commande publique, réaliser les études de faisabilité des grands projets qui n’en possèdent pas, mettre urgemment en place le dispositif de coordination de pilotage et de suivi évaluation du PNDES et rendre effectif le budget programme, en transférant aux différents ministres l’ordonnancement des budgets de leurs départements.
Crée en Janvier 2014, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a tenu son deuxième congrès ordinaire du 10 au 12 mars 2017 a permis de débattre autour du thème central: «mise en œuvre opérationnelle du programme présidentiel, quelles perspectives et quels engagements ?».
Il a réuni plus de 4.000 congressistes issus de la direction politique nationale du parti, des délégués des 13 régions et des 45 provinces du Burkina Faso.
Anderson Koné
Burkina Demain