Orodara, chef-lieu de la province du Kénédougou, abritera, du 27 au 30 avril 2017, la première édition du festival Balan-Kan. Initié par l’association culture et lutte contre la pauvreté chez les jeunes ACLPJ, le festival est un nouveau concept qui vise à promouvoir la musique traditionnelle. Les initiateurs ont animé le samedi dernier à Bobo-Dioulasso, un point de presse sur les préparatifs de l’événement.
» balafon et cohésion sociale ». C’est sous ce thème que se déroulera du 27 au 30 avril 2017 à Orodara la première édition du festival Balan-Kan. Promouvoir le balafon et la musique traditionnelle afin d’aider les jeunes talents à développer leur art et à éveiller leurs sens de créativité, tel est l’objectif global de la naissance du festival initié par l’association Culture et Lutte contre la Pauvreté (ACLPJ) chez les jeunes. Il faut dire que la culture est comme la colonne vertébrale de la musique burkinabè et donc un levier important de développement. Elle est assez variée dans cette partie Ouest du Burkina et elle regorge d’énormes potentialités lui confèrant ainsi un caractère de multifonction.
16 troupes traditionnelles
La présente édition de Balan-Kan concerne que la région des Hauts-Bassins et à l’heure actuelle 16 (seize) troupes traditionnelles ont pu été enregistrés dans les 6(six) communes de la province du Kénédougou. Du point de vue pratique, les compétiteurs auront droit au préalable à une formation et un encadrement. Ensuite il sera proposé aux groupes artistiques en compétition des œuvres traditionnelles notamment Burkinabè à savoir une œuvre imposée, une autre au choix et une composition personnelle en lien avec le thème de l’édition. Les troupes qui sont inscrites seront reparties en groupe de quatre et la meilleure troupe de chaque groupe ira immédiatement en finale. A côté de cela, il y aura une rue marchande où seront vendus des instruments de musique traditionnelle et bien d’autres articles. Avec un coût global de 7,5 millions, le budget est loin d’être bouclé et l’association en a profité pour faire appel aux bonnes volontés qui voudraient bien les soutenir. L’association invite tout le monde par ailleurs à participer massivement à cette première édition du festival Balan-Kan afin de contribuer à la promotion du Balafon.
Dorcas Murielle Ouédraogo/Bobo
Burkina Demain