Suite à l’expiration de leur contrat les Volontaires Adjoints de Sécurité, ont animé ce jeudi 16 mars à Bobo-Dioulasso, un point de presse pour exprimer leur inquiétude et des doléances auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité dans l’optique d’éviter le chômage.
Après leur premier mouvement d’humeur du 13 février dernier, qui n’a d’ailleurs pas donné les résultats escomptés, les Volontaires Adjoints de Sécurité (VADS) des Hauts Bassins refont surface ce jeudi à travers une conférence de presse. Ce mouvement d’humeur concernait l’intégration de leurs éléments dans la fonction publique et la demande de reversement de pécule d’un an pour chaque élément. Chose qui n’a pas été accordé par leur ministère de tutelle car leur contrat est expiré.
Et ce contrat stipulait qu’au terme de l’exécution des travaux, ils n’avaient pas droit à une réintégration. Néanmoins, conscients de cette situation, les VADS sollicitent leur réintégration car ils avoir travaillé pour la nation durant trois années tout en apportant leur contribution sur l’aspect régulation routière, constat d’accidents et quelques fois des interpellations en cas de contrôle.
12 mois de pécules sollicités
« Nous demandons des mesures d’accompagnement de l’Etat à hauteur de 12 mois de pécules pour une insertion socioprofessionnelle des jeunes qui désirent s’orienter dans l’auto-emploi afin d’éviter le chômage et la délinquance, la valorisation de l’attestation du VADS qui n’est pas reconnue par l’ANPE, la possibilité d’insertion dans les communes rurales et autres comme reprographe, agent de liaison ou la voirie, la formation des VADS dans les activités professionnelles pour des éventuelles reconversions », a sollicité le porte-parole des VADS de la région des Hauts-Bassins Ousséni Bazongo.
2800 VADS concernés
Plus de 2800 volontaires sont sur le terrain et remercier ces jeunes sans perspectives serait contribuer à grossir le taux de chômage et de la délinquance juvénile qui sont déjà en nombre croissant. Ils demandent au président du Faso, au président de l’Assemblée nationale et au Premier ministre de négocier auprès de leur ministre de tutelle pour des issues favorables.
« Nous ne sommes pas en train de mener un bras de fer avec l’Etat, nous leur demandons juste d’être gracieux à notre endroit, maintenant si à l’issue des multiples doléances, ils font la sourde d’oreille, nous n’y pouvons, car c’est un contrat et un contrat reste toujours un contrat. », a conclu Ouésséni Bazongo.
Dorcas Murielle Ouédraogo
Burkina Demain