Le présidium de la session, au milieu, Suzanne Sidibé, chef d’antenne SP/CNLS-IST

Le Secrétariat permanent/Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST), en collaboration avec l’Association Burkinabé de Solidarité (ABS), a organisé ce mardi 21 mars à Bobo,  une journée de concertation régionale entre la société civile et le secteur privé dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA. L’accent a été mis sur le monde du travail qui enregistre de forts taux de prévalence du virus.

Le présidium de la session, au milieu, Suzanne Sidibé, chef d’antenne SP/CNLS-IST
Le présidium de la session, au milieu, Suzanne Sidibé, chef d’antenne SP/CNLS-IST

Contribuer à réduire considérablement l’infection en milieu professionnel, tel est l’intérêt premier de la journée de concertation organisé par le SP/CNLS-IST en partenariat avec l’Association Burkinabé de Solidarité.  Depuis plus de trente ans, le Burkina Faso en partenariat avec des structures multi-sectorielles mènent des actions de lutte afin d’évincer complètement ce fléaux qui mine nos sociétés. Des résultats positifs ont été engrangés, mais malgré ces efforts, le fléau continue toujours de cotoyer les hommes et les femmes. Et de nos jours le secteur privé reste le seul endroit ou l’Etat n’a toujours pas de données statistiques mais qui enregistre en réalité un fort taux de prévalence de la maladie.

Des disparités régionales

Des participants à la session de sensibilisation
Des participants à la session de sensibilisation

La situation est due en grande partie  à un manque d’interventions coordonnées et planifiées sur la durée. « Le milieu de travail dresse actuellement beaucoup d’acteurs, nous avons les PMI, les PME,  mais lorsque vous regarder le profil de ces travailleurs, ils sont le plus souvent mobiles….. Nous avons beaucoup de disparités régionales en matière de prévalence du VIH et liées au groupes spécifiques et aujourd’hui la tendance de la prévalence se concentre sur les groupes, vous prenez les travailleuses de sexe, les détenus, la prévalence est très élevée. Et il y a des interactions entre ces groupes à haut risque d’infection …. Donc cette inter-relation augmente la vulnérabilité des acteurs du monde de travail »  a expliqué Suzanne Sidibé chef d’antenne SP/CNLS-IST.

Un paquet minimum d’activités

Pour réussir cette mission les participants devront dégager des pistes et des actions fortes qui serviront de feuille de route au SP/CNLS dans l’optique d’avancer dans cette lutte. « Nous voulons que les gens réfléchissent un peu sur les acquis dont nous allons faire l’état des lieux, et que chacun puisse nous proposer  par rapport au profil de son entreprise un paquet minimum d’activités qui va permettre aux acteurs communautaires de faire le plaidoyer et de contractualiser ces interventions avec l’administration du secteur privé » a-t-elle souhaité.

Quant au responsable de l’ABS, il n’a pas manqué de saluer l’initiative car elle va sans doute contribuer a engrangé des résultats encore plus probants. Selon les statistiques 35 millions de personnes dans le monde sont touchées par ce virus, 27 millions de personnes en Afrique et 13 millions de personnes sont sous ARV.

Dorcas Murielle Ouédraogo/Bobo

Burkina Demain

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.