La mairie centrale est devenue l'épicentre des hostilités pouvoir-opposition

Après l’Assemblée nationale, c’est à présent  à la mairie centrale que le pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et l’opposition de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) s’affrontent. Avec en toile de fond la question de la bonne gouvernance dans les affaires publiques ; cela à deux mois de la reprise des élections municipales partielles où les deux formations risquent encore de se retrouver face-à-face.  Ainsi, suite aux allégations du groupe municipal UPC portant mauvaise gestion  de la commune de Ouagadougou par le maire MPP Armand Beouindé ; le groupe municipal MPP devrait en principe répliquer ce jeudi.

La mairie centrale est devenue l'épicentre des hostilités pouvoir-opposition
La mairie centrale est devenue l’épicentre des hostilités pouvoir-opposition

«Suite à la sortie médiatique du Groupe Municipal UPC le mardi 21 mars 2017 portant sur la gestion de la Commune de Ouagadougou par le Maire Armand BEOUINDE, le Groupe Municipal MPP vous convie à son tour à une conférence de presse ce Jeudi 23 Mars 2017 à partir de 09 heures dans la salle de délibération de l’hôtel de ville», indique une correspondance à cet effet.

A la veille des élections municipales partielles du 28 mai dont ils seront les principaux protagonistes, le MPP et l’UPC jouent gros dans cette affaire de mauvaise gestion à la mairie centrale de Ouagagougou. La commune de la capitale devant servir de modèle dans la gestion des autres communes du pays, le parti au pouvoir et le principal parti de l’opposition devraient montrer patte blanche en matière de bonne gouvernance. Perdre la confiance des citoyens-électeurs au niveau central peut se révéler périlleux pour l’une ou l’autre formation politique dans la perspective des échéances électorales à venir.

Les instances de contrôle interpellées

Dans ce contexte, le MPP était dans l’obligation de sortir aussi donner sa version des faits, pour non seulement rassurer les Ouagavillois mais également occuper l’espace médiatique. Surtout que les allégations de l’UPC interviennent au lendemain du deuxième congrès ordinaire de la formation présidentielle qui semblait avoir réussi à réunir ses forces et à prendre date pour l’avenir.

Mais, en pareilles circonstances, quand des forces partisanes se disputent pour des faits, cela devrait être le lieu pour les institutions habilitées et censées être impartiales de s’en saisir, ne serait-ce que pour faire  la lumière sur ces allégations. Les instances de contrôle sont donc interpellées.

Burkina Demain

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