La 6ème édition du Festival Ruche, Arts, Enfance et Jeunesse,organisé par le Cartel a débuté cet après midi du 24 mars 2017. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée au quartier Gounghin de Ouagadougou suivie du premier spectacle intitulé Sank ou la patience des morts.
C’est par une heure de danse exécutée par des marionnettes, que cette 6ème édition du festival la Ruche a ouvert ses portes. Cela au grand bonheur des enfants et adolescents venu assistés à l’évènement.Durant huit jours, c’est-à-dire du 24 au 31 mars 2017 et ce, de 17h à 19h,le festival va offrir aux jeunes et adolescents une trentaine de représentations de plusieurs genres, a expliqué Emmanuel Koama administrateur du festival.
L’innovation majeure dans cette 6ème édition, c’est l’extension du festival à d’autres quartiers de la ville de Ouagadougou. Ainsi cinq espaces culturelsde différents quartiers de la capitale accueilleront le festival. Ce sont : le centre culturel Pantaabo de Saaba, le théâtre soleil de Cissin, l’espace culturel Gambidi de Dassasgho, l’espace Grace culture de la Cité An III et l’espace Feeren de Gounghin.
Des spectacles dédiés aux enfants et adolescents
L’administrateur du festival a indiqué que l’objectif est de permettre aux enfants et adolescents de pouvoir suivre des spectacles professionnels. Ce sont des spectacles dédiés aux enfants mais joués par des adultes précise t-il. Il s’agit de spectacles de théâtre, de cirque, de magie, de conte et de marionnette
Notons qu’une dizaine de compagnies d’Afrique et d’Europe prendront part à ce rendez-vous du spectacle jeune public.
L’ensemble des spectacles sont gratuits pour les enfants et adolescents de 0 à 15 ans.
Le premier spectacle de ce festival intitulé Sank ou la patience des morts,joué à cette ouverture, a été mis en scène par Aristide Tarnangda. C’est une représentation qui retrace les derniers moments de la vie du père de la révolution burkinabè Thomas Sankara.
« C’est notre histoire et il est important que nous la racontions, et la transmettions » a déclaré le metteur en scène.
Joachim Batao
Burkina Demain