Après la fusillade sur les Champs-Elysées ayant tué un policier, c’est sous haute sécurité que se déroulera en métropole le premier tour de la présidentielle française de ce 23 avril 2017. Et pour laquelle quelques 47 millions d’électeurs français sont appelés aux urnes pour départager 11 candidats.
La menace terroriste reste une préoccupation pour les autorités sécuritaires françaises. «Rien ne doit entraver ce moment démocratique », a martelé ce vendredi le Premier ministre Bernard Cazeneuve, à l’issue du conseil de défense convoqué par François Hollande, président sortant. Pour ce faire, Cazeneuve a annoncé la mobilisation de plus de 50 000 policiers et gendarmes qui seront appuyés par 7 000 militaires de l’opération Sentinelle. Ces 57 000 hommes ont pour mission de veiller à la sécurité du scrutin dans les 60 000 lieux de vote.
Ils sont aussi des cibles potentielles pour les terroristes
Les policiers, gendarmes et militaires français ont pour mission d’assurer la sécurité de la présidentielle française de dimanche, ils ne sont pas pour autant à l’abri des attaques terroristes. Et c’est ce qui inquiète Céline Berthon, secrétaire générale du syndicat des commissaires. Pour elle, la journée de dimanche sera celle de tous les dangers.
Mais les forces de sécurité ne devraient pas être plus exposées que les électeurs. Puisqu’aucune force de sécurité n’est autorisée à entrer dans un bureau de vote. «C’est la règle démocratique», a indiqué à ce sujet le ministre français de l’Intérieur Matthias Fekl. Les policiers, gendarmes et militaires exécuteront leur mission en observant une certaine distance tout en étant à l’écoute des responsables des bureaux de vote qui pourront à tout moment les alerter en cas de besoin.
Martin Philippe
Burkina Demain