Au Burkina Faso, comme ailleurs dans plusieurs pays africains, le paludisme reste un problème de santé publique

La communauté internationale célèbre ce mardi 25 avril la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Ce sera l’occasion de se rappeler les défis que pose cette pandémie. Dans le monde, près d’un demi million de  personnes chaque année en meurent, dont plus de 90% en Afrique.

Au Burkina Faso, comme ailleurs dans plusieurs pays africains, le paludisme reste un problème de santé publique

Selon le Rapport sur le paludisme dans le monde de 2016, le nombre de cas de paludisme a baissé de 21% à l’échelle mondiale entre 2010 et 2015 et celui des décès de 29% sur la même période de 5 ans. En Afrique subsaharienne, l’incidence du paludisme et le taux de mortalité ont baissé de 21% et de 31%, respectivement.

Ce qui montre que les défis à relever restent encore énormes. Au Burkina Faso où la chimioprévention est utilisée depuis 2015, l’on a dénombré 4 000 décès en 2016 dont 3 000 enfants. Pour le seul trimestre de 2017, l’on relève déjà près de 1 000 000 de cas decpaludisme dans le pays.

Vers un vaccin à grande échelle dans 3 pays africains

C’est dans ce contexte d’hécatombe paludéenne que l’idée d’un vaccin fait son chemin. Baptisé Mosquirix, le vaccin a été mis au point par l’entreprise GlaxoSmithKline en partenariat avec l’ONG Path Malaria Vaccine Initiative. Trois pays africains, le Kenya, le Ghana et le Malawi vont tester à grande échelle ce vaccin anti-paludisme. Et l’organisation mondiale de la santé compte vacciner au moins 360 000 enfants entre 2018 et 2020.

Mathias Lompo

Burkina Demain

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