A l’accoutumée, la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) en association avec les autres, remettent leur cahier de doléance aux autorités en charge du travail chaque 1er mai. La tradition a été encore respectée ce matin à la Caisse nationale de sécurité sociale par les travailleurs burkinabè qui sont sortis en grand nombre.
Le 1er mai marque la commémoration de la fête des travailleurs partout dans le monde.A l’occasion, des associations, des syndicats des employés expriment des doléances en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie et travail.
A Ouaga, pour respecter cette tradition plusieurs associations syndicales telles la confédération syndicale Burkinabé(CSB) ; Force Ouvrière –Union Nationale des syndicats (FO-UNS ; Organisation Nationale des syndicats Libres(ONSL) ont été à la Caisse Nationale de Sécurité ce matin pour rencontrer leur ministre de tutelle Clément Pegwendé Sawadogo à qui ils ont remis leur cahier de doléances. Ce cahier contient les préoccupations des travailleurs du Burkina Faso, y compris les acteurs du privé. Mêmes les préoccupations des jeunes et surtout les étudiants sont aussi consignées dans ce cahier.
Les autorités du travail prônent le dialogue
Selon le secrétaire général de la Confédération du Travail du Burkina (CGT-B) Bassolma Bazié la cherté de vie constatée, l’augmentation des prix des produits de première nécessité ces dernières années au Burkina sont le fait des dirigeants du pays qui refusent de s’occuper des préoccupations des travailleurs. Et d’appeler les syndicats à la résistance face aux différentes attaques visant à les déstabiliser.
Pour le ministre du travail, de la fonction publique et de la sécurité sociale, Clément P. Sawadogo, le dialogue est la voie ultime par laquelle les travailleurs trouveront certainement des solutions à leurs problèmes. C’est d’ailleurs le souci majeur du gouvernement qui vient de créer récemment un Conseil de concertation National, cadre où tous les sujets seront traités sans tabou a laissé entendre le ministre Sawadogo.
C’est dans une ferveur de mobilisation générale que les travailleurs ont battu le macadam ce 1er mai 2017 à travers les artères de la ville de Ouagadougou.
Olivier koffi
Burkina Demain