L’opposition politique burkinabè a tenu son premier meeting dans l’après midi de ce samedi 29 avril 2017 à la maison du peuple. A cet effet les partis membres du cadre de concertation du chef de file de l’opposition ont présenté une plate-forme politique axée sur cinq grands points.
Cette plate-forme est présentée comme la feuille de route devant guider les prochains combats de l’opposition. Elle est composée de dix sept pages dont les points majeurs sont :
La gouvernance juridique et politique, la gouvernance administrative et locale, la gouvernance économique et du développement, la gouvernance sociale et enfin la gouvernance diplomatique et des relations internationales.
Sur ces domaines, interpellation et rappel ont été formulés à l’endroit du gouvernement et du président du Faso.
Le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré a laissé entendre que les revendications de l’opposition vont se durcir dorénavant. Au parti au pouvoir, il a déclaré qu’il aura en face de lui « une opposition caillou » et jamais une opposition « bissongo ».
Au sujet du procès sur le dossier de l’insurrection notamment sur l’usage d’arme à feu sur les manifestants, Zéphirin pense qu’il manque quelque chose. C’est l’absence à la barre des officiers de l’armée, de la police et de la gendarmerie qui ont mis en application la réquisition. Aussi de ceux qui ont distribué les munitions aux soldats, ceux qui les ont encadrés et ceux qui ont donné l’ordre de tirer.
« Nous voulons tout le monde à la barre….les commanditaires comme les exécutants, les complices comme les auteurs » a-t-il dit. Il a martelé que l’opposition ne laissera jamais tomber cette revendication.
Joachim Batao
Burkina Demain