La deuxième édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) a refermé ses portes ce samedi 6 mai 2017. La cérémonie de clôture s’est déroulée à l’hôtel royal beach en présence du ministre de l’énergie Alfa Oumar Dissa et du parrain Lassina Zerbo.
«Promotion du mix énergétique et de l’efficacité pour un accès durable à l’énergie pour tous». Voici le thème qui a réuni les acteurs de l’énergie durant cette deuxième édition de la SEERA qui a débuté le mardi 02 avril dernier à Ouagadougou.
A cette cérémonie de clôture, le ministre de l’énergie le Pr Alfa Dissa a tout d’abord remercié tous les acteurs qui ont contribué au déroulement de cette édition. Il fait savoir que la SEERA est une activité qui s’inscrit dans la vision du plan énergétique du Burkina Faso.
Il a expliqué que la promotion des énergies renouvelables se doit d’être une priorité au Burkina Faso. Pour lui, il s’agit de mener des activités comme la SEERA afin que « plus que jamais le Burkina se positionne comme un pays leader en matière d’énergie (solaire) dans la sous- région».
Les racines plantées
Le ministre Dissa dira que les deux éditions ont permis de planter les racines de l’arbre qui est en train de pousser. Il faut que l’année prochaine il y ait des branches solides pour que la SEERA devienne une vitrine en matière d’énergie dans la sous-région. Ce qui signifie quelque part qu’il y a des motifs de satisfaction.
Mais, pour sa part le coordonnateur du SIERO, Cheick Omar Yéyé a traduit son regret quant au report des trophées devant récompenser les acteurs les plus méritants dans le domaine de l’environnement et de l’énergie. Cependant il a rassuré les acteurs et les partenaires qu’ « une soirée sera organisée pour la remise de ces prix dès que les choses rentreront dans l’ordre »
Et le parrain Dr Lassina Zerbo de prodiguer quelques conseils aux organisateurs du SEERA pour une troisième édition plus réussie. Il a souhaité que les jeunes intervenant dans le domaine de l’énergie puissent prendre part activement à l’édition prochaine.
Des manquements organisationnels
En tout cas, l’on avait placé beaucoup d’espoirs en l’organisation et la réussite de cette deuxième édition du SEERA, vu la synergie d’action et le regroupement de plusieurs activités en une seule. Hélas, on pourrait dire que cette édition n’a fait que reproduire des insuffisances de la première édition, avec des manquements au plan organisationnel. Comment comprendre en effet qu’avec sept activités réunies en une seule ( JPEE, FORER, SIERO, L’ABAPEE, l’APER , JGPL et le CID) le comité d’organisation ne puisse pas remplir, ne serait-ce que la moitié de la salle des banquets de Ouaga 2000, lors de la cérémonie d’ouverture ?
En outre, la clôture initialement prévue pour se tenir à l’hôtel Silmandé, s’est finalement tenue à l’hôtel Royal Beach sans une communication suffisante. Et c’est arrivé sur les premiers lieux indiqués sur les invitations que la presse et des invités ont appris que l’endroit a été changé. Mais, contrairement à l’ouverture, au diner gala de clôture, la salle a refusé du monde. Au point qu’il a été difficile de trouver de la place pour les journalistes qui n’ont pas eu de répondants au niveau du staff communication du comité d’organisation.
Bref, vivement que la troisième édition de la SEERA soit mieux organisée pour le bonheur de tous les acteurs du secteur de l’énergie.
Joachim Batao
Burkina Demain