C’est officiel. Emmanuel Macron est le nouveau de la République française. Il a été élu ce dimanche 7 mai par ses compatriotes à hauteur de 65,78% devant la candidate de l’extrême droite Marine Le Pen créditée de 34,22% de suffrages. De partout à travers le monde, des messages de félicitations affluent. Mais, il y a sept mois, peu de médias ou d’observateurs pouvaient parier sur une victoire de ce jeune homme lorsque le 16 novembre 2016 il déclarait sa candidature à la présidentielle. Mais, fidèle à notre mission d’anticiper sur l’actualité, nous l’avons prédit à notre façon. Nous avons en effet eu la vision d’écrire ce jour que bientôt ses concurrents proches et lointains (Manuel Valls, Alain Juppé et autres Marine Le Pen) ne pourront plus grand-chose pour arrêter le ‘’petit Macron’’, tant il avait réussi sa première sortie. Aujourd’hui, l’histoire nous donne raison. «Palais de l’Elysée : Le «fils » Hollande franchit le rubicond», titrions-nous dans cet article messianique dont voici l’intégralité.
«Palais de l’Elysée : Le «fils » Hollande franchit le rubicond
Emmanuel Macron, ex-ministre du gouvernement Valls et «fils politique» du président François Hollande, a annoncé finalement ce mercredi 16 novembre, sa candidature à l’élection présidentielle de 2017.
En France, alors que le père François Hollande est en déplacement au Maroc pour défendre, à la COP22 de Marrakech, la pérennité de l’accord de Paris face aux menaces trumpistes de boycott , c’est le moment que choisit son «fils politique», Emmanuel Macron, pour sortir enfin du bois pour annoncer officiellement ce mercredi 16 novembre 2016, sa candidature à la présidentielle. De quoi visiblement précipiter, voire bouleverser les agendas politiques des potentiels candidats à la gauche. L’on pense notamment au Premier ministre Manuel Valls qui voyait déjà en l’ambitieux Macron un concurrent. En effet, Manuel Valls, qui veut incarner une autre gauche, aura visiblement du mal à prendre le dessus sur Macron s’il prend encore du temps pour annoncer sa candidature.
Bientôt, le Premier ministre pourrait ne pas avoir grand-chose à dire ou à promettre aux Français qui n’aurait pas été promis par Macron. Pour s’en convaincre, il suffit de s’attarder sur ces phrases chocs du désormais présidentiable Emmanuel Macron, qui en disent suffisamment long sur ses ambitions et les terres sur lesquelles il entend chasser.
Ces phrases de l’ambitieux Emmanuel Macron
A lire ces phrases poignantes du nouveau candidat Emmanuel Macron, l’on se rend bien compte que le «petit » a bien préparé son affaire. Tenez :
-«L’enjeu n’est pas pour moi de rassembler la gauche ou de rassembler la droite, je veux rassembler la France » ;
-«Cette révolution démocratique, je ne pourrai la mener à bien qu’avec vous, j’en appelle à toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, à tous ceux qui croient en la réconciliation de la liberté et du progrès » ;
-«Investir est nécessaire (…) Je veux une France qui croit en sa chance, qui risque, qui espère je veux une France entreprenante où chacun peut vivre de son travail» ;
– «La France des quartiers a besoin de mobilité, elle est aujourd’hui assignée à résidence » ;
-«Je veux libérer l’énergie de ceux qui peuvent et en même temps je veux protéger les plus faibles » ;
-«Dans ce monde incertain, chacun doit être libre et nous devons protéger contre les risques de la vie» ;
– «Notre pays se redressera par sa jeunesse. Beaucoup doutent de la jeunesse, ils ont tort » ;
-«Il n’y a pas de fatalité à ce qu’un jeune issu d’un quartier difficile ne trouve pas d’emploi » ;
-«Je veux une France libre, libre et fière de ce qu’elle est (…) Je place ma candidature sous le signe de l’espérance. La France peut réussir» ;
– «Je veux faire entrer la France dans le 21ème siècle. Je veux que mon pays redresse la tête. Ce projet fou d’émancipation de la société»
-« Je suis prêt, c’est pourquoi je suis candidat à la présidence de la République. Parce que je crois plus que tout que la France peut réussir »
On l’aura compris, c’est à une révolution démocratique avec lui qu’Emmanuel Macron invite ses compatriotes. On croirait quelque fois entendre Donald Trump dans son premier discours à ses partisans à l’annonce de sa victoire. Macron n’est pas Trump. Il n’est pas républicain non plus. Mais, il entend visiblement faire dans la droitisation, voire extrême-droitisation pour accrocher les Français. Ce qui naturellement risque, si son discours fait mouche auprès de ses compatriotes, de coûter des électeurs aux Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou autre Marine Le Pen. Ils sont donc prévenus.»
Burkina Demain