Après la France dimanche dernier, c’est la Corée du Sud qui vient de se choisir ce lundi un nouveau président. Moon Jae-in, c’est son nom, ancien avocat des droits de l’homme, était déjà crédité de 41,4% des voix dans un système électoral sud-coréen dépourvu de second de tour.
Avec ses 41,4% de voix recueillies, Moon Jae-in devançait, à cette présidentielle anticipée de la Corée du Sud, le conservateur Hong Joon-pyo crédité de 23,3% des voix. Avec cette victoire de Jae-in, c’est une page qui se tourne pour la présidente Park Geun-hye, emportée par un retentissant scandale de corruption. Le premier défi du nouveau président sera donc de s’attaquer à la corruption et à l’épineuse question des relations avec les autorités nord-coréennes.
Agé de 64 ans, Moon Jae-in est un ancien avocat de défense des droits de l’homme et un ancien militant pro-démocratie. Il a prôné dans sa campagne le dialogue avec Pyongyang afin de désamorcer les tensions et de l’inciter à revenir à la table des négociations. Ce qui de facto rapproche la ligne de conduite du nouveau président sud-coréen à la position des autorités de Pékin qui pourraient déjà voir en lui un puissant allié face à Washington.
Burkina Demain