Ceci est une déclaration de la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) à l’occasion de la campagne des élections municipales partielles qui s’ouvre ce 13 mai 2017.
«Chers concitoyens, chères concitoyennes
Ce samedi 13 mai 2017, la campagne électorale pour les élections municipales partielles et complémentaires s’ouvre à 00 heures, dans une vingtaine de circonscriptions électorales. Cette séance de rattrapage nous rappelle, si besoin en était, les difficultés qui ont émaillé l’organisation du scrutin dans ces localités, il y a de cela une année.
Aujourd’hui, il faut re-écrire avec optimisme une nouvelle page de l’histoire politique de ces communes afin de parachever le processus de mise en place des exécutifs locaux.
La contribution des médias dans la réussite de ce processus sera déterminante comme il en a été, lors des élections municipales du 22 mai 2016, et lors des élections couplées présidentielle et législatives du 29 novembre 2015.
Chers confrères et chères consoeurs,
Les élections de proximité sont souvent des élections à risques ! Au cours de la campagne, les joutes oratoires entre candidats peuvent les amener à franchir le rubicond. Mais les acteurs des médias doivent faire preuve de discernement, en se positionnant comme artisan de la cohésion et de la paix sociale.
C’est l’occasion pour moi de rappeler que le Conseil supérieur de la communication a déjà adopté et publié les textes règlementaires relatifs à la couverture médiatique et au contenu du discours politique dans les médias. Mais au-delà de ces dispositions, il nous incombe de faire appel à notre sens élevé du respect mutuel et du vivre ensemble qui correspond à nos engagements mutuels à faire de notre pays le Burkina Faso, un Etat démocratique dont les fondements reposent sur la sauvegarde de la paix, de la concorde sociale et de l’unité nationale. Nous devons par conséquent accepter
la diversité qu’impriment nos opinions politiques et rejeter la violence sous toutes ses formes.
Le CSC salue les efforts du gouvernement et de l’ensemble des partenaires pour avoir réuni les conditions de reprise de ces élections municipales partielles et complémentaires.
Le CSC sait encore compter sur le sens élevé de responsabilité des hommes et femmes de médias dans la collecte et le traitement de l’information électorale qui concourt à assoir une communication apaisée.
Il sait également compter sur l’engagement des partis, des formations politiques et des regroupements d’indépendants afin que cette campagne de proximité se déroule dans une ambiance pacifique.
A tous et à toutes, je souhaite une bonne campagne électorale :
Et que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Ouagadougou, le 12 mai 2017 »
Pour le Conseil supérieur de la communication,
La Présidente Nathalie SOME, Chevalier de l’ordre national