La réunion ad-hoc du groupe des experts sur les «Impacts de la mise en œuvre du Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO et des Accord de partenariat économique (APE) de l’Union européenne sur la dynamique du processus d’intégration et de transformation structurelle des économies de l’Afrique de l’Ouest », s’est achevée ce mercredi 17 mai à Ouagadougou avec d’importantes recommandations.
Parmi les recommandations importantes du groupe d’experts réunis du 16 et 17 mai à Ouagadougou, figure notamment celle relative aux conditions à réunir par les Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour aller aux Accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne. Pour les experts, la voie royale pour aller aux APE, c’est l’intégration économique. Selon le directeur du Bureau de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Dimitri Sanga, les pays de la CEDEAO tireront 5-6 fois plus de profit des accords APE si leurs économiques étaient intégrées, avec par exemple un commerce entre pays de la région vraiment développé sans entraves. D’où tout l’intérêt de ces Etats à travailler à la mise en œuvre de mécanismes concourant au renforcement des échanges commerciaux comme le Tarif extérieur commun, toujours en attente d’être signés par six Etat membres de la CEDEAO. Que sont le Cap vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria et Sierra Leone.
L’autre recommandation importante des experts, c’est le rôle que doivent jouer les acteurs de la société civile pour faire connaître aux populations le contenu et les contours des Accords de partenariat économique (APE). Vu que la mise en œuvre de ces APE aura des impacts la vie de ces populations.