Les électeurs de 19 communes du Burkina Faso étaient appelés ce dimanche 28 mai aux urnes pour désigner leurs conseillers municipaux dans le cadre des élections municipales complémentaires. A part quelques incidents, comme l’indiquait à la mi-journée Newton Ahmed Barry, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), tout se passait bien, même avec l’attaque à la frontière Burkina-Niger.
Si toutes les 19 communes dont l’arrondissement 4 de Ouagadougou sont concernées par les municipales complémentaires de ce dimanche 28 mai 2017, elles n’étaient cependant pas logées à la même enseigne en terme de participation. A Garangasso Vigué, à une soixantaine de Bobo-Dioulasso, l’on faisait était d’une forte participation des électeurs, décidés à tourner la page du rendez-vous manqué de 2016. En revanche à Baranni à l’est du Burkina, les électeurs ne se bousculaient pas beaucoup à la mi-journée, A ce moment de la journée, plus de la moitié des inscrits de certains bureaux de vote n’avait pas encore effectué leur devoir civique.
Du côté de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’on se félicite du fait que la majorité des bureaux ont ouvert à 6 h 00, à part quelques cas comme au secteur 18 dans l’arrondissement 4 où les bureaux ont ouvert avec un léger retard. Pour le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, «grosso modo, les choses se passent bien», reconnaissant qu’il y a eu quelques incidents à Béguédo sans incidence, sans plus de précisions.
Les choses semblaient tellement bien se passer que même à la frontière Burkina-Niger où une attaque terroriste a été enregistrée avec morts d’hommes, les électeurs auraient continué à voter sans problème grâce à la mobilisation des forces de sécurité sur place. Celles-ci ont reçu du renfort après l’attaque pour parer à toute éventualité.
Joachim Batao
Burkina Demain